Le récent changement intervenu à la tête de la Société Nationale d’Électricité (SNEL) est salué par le personnel de cette société. Au cours de la cérémonie de remise et reprise intervenue ce jeudi 25 septembre 2025 à Kinshasa, les agents et cadres en liesse pour le depart de Fabrice Lusinde , ont pris acte de cette décision du Chef de l’Etat et expriment l’espoir qu’elle puisse marquer le début d’une nouvelle ère dans la gestion de cette entreprise stratégique, dont le rôle est vital pour l’économie nationale, la sécurité des citoyens et la dignité des ménages congolais.
« C’est un nouveau depart avec Teddy Lwamba. Lusinde a tué notre maison », scande le personnel en liesse.
Selon elle, depuis la nomination du DG sortant Fabrice Lusinde, les Congolais vivent au rythme du délestage permanent, des coupures intempestives et d’une absence criante de planification énergétique. À Kinshasa, mégapole de plus de 15 millions d’habitants, il n’est pas rare que des quartiers entiers soient plongés dans l’obscurité durant des heures, parfois des jours, avec pour conséquence directe: une insécurité grandissante, car l’obscurité est le terreau idéal de la criminalité urbaine et des bandes armées ; une économie paralysée, des petites unités de production aux grandes entreprises, qui doivent recourir à des groupes électrogènes coûteux et polluants ; un système éducatif et sanitaire fragilisé, car comment étudier, soigner ou même sauver des vies sans électricité stable !
Le DG sortant de la SNEL a démontré son incapacité à répondre aux attentes légitimes de la population. Le service offert a été synonyme d’inefficacité, d’opacité et d’abus. Les facturations injustifiées, les branchements anarchiques, l’absence de maintenance des réseaux et le manque d’investissement stratégique sont autant de pratiques qui ont alimenté la colère et la frustration des usagers.
Fiko kasongo